...... Parfois, en écoutant certaines personnes partager comment elles voient la conscience et comment elles l'expérimentent, tout à
coup ça fait une petite explosion à l'intérieur de moi et ça ouvre un truc. C'est énorme! Ca vous arrive parfois?
Là c'était Sadhguru en discussion avec David Eagleman, un neuroscientifique.
Il parlait de l'identification au corps, à son identité, ses croyances, etc...
Puisqu'on se prétend ceci ou cela, de cette culture, de telle génération, de tel régime alimentaire, de telle classe sociale, de telle idéologie,.... on regarde le monde
uniquement au travers des filtres de ces identifications là. Et notre monde est bien restreint, routinier, ennuyeux,etc.
Alors c'est quelque chose que je connais bien, je m'efforce en permanence d'élargir ma perception en dézinguant mes identifications au fur et à mesure que je les perçois.
Et pourtant, vibratoirement, de la manière dont il a exprimé les choses, un autre verrou intérieur a sauté. C'est dingue.
Ca m'épate à chaque fois lorsque je perçois que ce qu'une personne a dit, à sa manière, avec ses mots et son énergie, ouvre vibratoirement une fenêtre de plus dans un domaine
où j'ai déjà bien bossé.
C'est pour ça que nos échanges sont miraculeux : parce qu'ils ouvrent sans cesse de nouvelles compréhensions et permettent de nouveaux angles de vue. Et lâcher cette
identification à tout ce qu'on s'est construit comme personnage est absolument génial. Le plus beau des cadeaux qui soit, car cela amène une liberté d'être tout qui est sans
égal.
Ensemble on est tout.
Parce que si on cesse d'être une forteresse de certitudes dues à ces identifications, on accueille le point de vue de l'autre, pas comme une vérité mais comme un autre angle
de vue qu'on avait pas perçu. Et parfois quelque chose s'est ouvert à un autre niveau et on sent presqu'un conflit entre notre mental qui résiste et le vibratoire qui s'est
élevé d'un cran.
J'étais tellement bourrée de certitudes que je sens la liberté, l'espace énorme que ça ouvre quand on les laisse se désintégrer 
Quand on laisse tomber la peur d'être rien, comme un vieux manteau lourd et usé un matin d'été, on commence à goûter l'immensité d'être tout.....